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Changer ses comportements et les rendre positifs peut aider les parents à éviter des erreurs d’éducation.

1. Donner de l’attention aux mauvais comportements

Les parents consacrent bien trop de temps et d’attention à leurs enfants quand ils se conduisent mal. Pour un enfant la réaction négative d’un parent (à sa demande d’attention) est préférable à aucune réaction du tout. Aussi lorsque l’enfant obtient une réaction négative, il a gagné, obtenu ce qu’il voulait : de l’attention. En récompensant en quelque sorte le mauvais comportement vous apprenez à votre enfant que des comportements tels que crier, taper, ne pas respecter les consignes sont une manière d’obtenir votre attention et vous perpétuez ainsi les mauvais comportements.

2. Ignorer les bons comportements

Ce qui nous mène à l’erreur commune n°2. Nous punissons les mauvais comportements mais est-ce que nous faisons attention aux bons comportements ? Changez complètement vos façons de faire en récompensant votre enfant qui fait quelque chose de bien. Votre enfant est en train de jouer gentiment ? N'en profitez pas pour vous occuper immédiatement d'autre chose .Remarquez d’abord ce comportement et récompensez votre enfant avec une interaction positive et vous augmenterez alors les bons comportements en réduisant ceux qui sont moins désirés

3. Apaiser les demandes faites en grognant ou en criant

Si vous apaisez maintenant, vous le paierez plus tard. Et vous le paierez chèrement…Les parents sont facilement irrités par un enfant qui crie ou geint, si bien qu’ils accèdent à leur demande, uniquement pour les faire cesser. Les enfants sont très malins. Ils savent que cela marche. Mais cela en vaut-il le prix ? En accédant à la demande de l'enfant, nous apprenons à l’enfant à pleurer et crier pour arriver à ce qu’il veut. Il ne faut JAMAIS céder à une demande effectuée en criant ou avec une colère. Vous devez lui demander qu’il s’arrête de crier et une fois calmé ( comptez dans votre tête jusqu'à 5 par exemple), demandez lui de reformuler sa demande avant de lui donner ce qu’il veut. Si vous êtes cohérents les cris et geignements cesseront petit à petit. On veut qu'il comprenne que s'il fait sa demande calmement, il aura ce qu'il voudra, alors que s'il la fait en criant ou pleurant, il n'obtiendra rien.

4. Dire non quand on peut dire oui

Nous disons "NON" 100 fois par jour et je peux vous garantir que 75% de ces non pourraient être des “OUI”. Si au lieu de répondre "non" de manière lapidaire, nous reconsidérions notre réponse en proposant des alternatives plus positives, nous pourrions réduire la frustration de l’enfant.

Voici quelques suggestions : Au lieu de juste dire non à une chose que votre enfant ne peut pas faire, dites lui ce qu'il peut faire. "Est ce que je peux avoir un biscuit maman ?" Au lieu de lui dire immédiatement "non", vous pouvez dire "tu pourras avoir un biscuit quand tu auras fini de manger".
Pour chaque “non” (parce que parfois, la réponse ne peut être que “non”), essayer d’offrir deux "oui". Par exemple, si votre enfant demande à aller jouer dehors alors qu’il fait très froid, vous pouvez répondre : "il fait trop froid en ce moment, mais nous pouvons jouer aux légos ou mettre de la musique pour danser dans la maison" ( deux propositions). De plus si vous répondez trop souvent "NON" à ses demandes, vous allez apprendre à votre enfant à répondre “NON” quand vous lui demanderez quelque chose, et vous devrez le respecter, pour avoir une relation de confiance. Donc, gardez le NON uniquement quand c'est nécessaire, par exemple si l’enfant s’apprête à traverser une rue en courant ou qu'il joue avec un couteau.


5. Utiliser un "temps mort" ("time out", temps en dehors) comme une punition

Le temps mort ne devrait pas être utilisé comme une punition pour un mauvais comportement car c’est un moyen d’apprendre que des comportement inappropriés sont inacceptables. L’enfant doit être retiré de l’endroit où il reçoit du renforcement et être placé dans dans un lieu où il n’aura aucun renforcement pour son comportement. Par exemple si votre enfant est agressif envers un autre enfant, retirez le calmement de cet environnement et placez le dans un endroit déjà repéré par vous, pour un temps mort, là où vous serez capable d’ignorer ses cris, ainsi, vous mettez ce comportement en extinction (vous le mettez en échec car il n'a alors plus aucune fonction d'être) N’accordez aucune attention à ce comportement, mais souvenez-vous ! Nous ignorons le comportement, mais pas l'enfant.

Ce texte a été traduit d'un site internet écrit en anglais spécialisé dans l'analyse appliqué du comportement : http://totalbehaviorsolutions.com/5-common-parenting-mistakes/